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La ligne C du métro relie le centre-ville de Lyon au quartier de Cuire sur la commune de Caluire-et-Cuire en passant par la Croix-Rousse et ses pentes. Le relief et l’histoire lui ont conféré une identité tout à fait à part au sein du réseau de métro puisqu’il s’agit d’une ligne partiellement à crémaillère, qui réutilise sur une partie de son parcours les anciennes emprises du funiculaire de Croix-Paquet à la Croix-Rousse et d’un petit bout de la ligne de chemin de fer de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux. Il a fallu tout de même dix ans entre sa mise en service en 1974 et les derniers travaux en 1984 pour qu’elle atteigne sa longueur actuelle. Ceci bien qu’elle reste la ligne la plus courte du réseau de métro avec ses 2,4 kilomètres et 5 stations. Cette petite ligne qui monte transporte de l’ordre de 35 000 passagers quotidiennement. Hôtel de Ville – Louis-Pradel à Cuire Date d’inauguration6 décembre 1974 Date d’ouverture7 décembre 1974 Prolongements(date d’ouverture et longueur)2 mai 1978 (345 mètres)10 décembre 1984 (1 497 mètres) Longueur2 430 m Distance moyenne entre stations547 mètres environ(minimum : 289 m ; maximum : 746 m) Fréquentation(en 2006)33 466 passagers quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus8 minutes Vitesse commerciale16,6 km/h Fréquence en heure de pointe5 minutes 30 secondes Fréquence en heure creuse7 minutes 30 secondes Communes desserviesLyon (1e, 4e), Caluire-et-Cuire Nombre de stations5 Matériel roulantMCL80 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Thermomètre de la ligne C du métro en 2011.
D’aucun considèrent que la ligne C est définitivement une aberration, et n’ont qu’un rêve, soit l’oublier, ou la démanteler pour faire rouler sur certains de ses tronçons, qui des trams, qui une ficelle, qui un tram-train… Bref, cette ligne est le centre de certains phantasmes. Pourtant, avant de se battre sur les techniques à mettre en œuvre, il ne faut pas perdre de vue que cette ligne existe, possède certains équipements performants, et surtout qu’elle relie très rapidement une partie du plateau Nord à la Presqu’Île. Des points important à prendre en compte avant de vouloir y faire rouler un aérotrain à pédales, un tram à hélice, ou autre hypothétique pneumorail à adhérence renforcée par des projection de super-glue… Les données de la question La ligne C du métro telle qu’elle existe ne permet pas de satisfaire correctement les besoins de transport du plateau Nord. Elle est trop courte, et ne pénètre quasiment pas dans Caluire, commune fortement peuplée et finalement desservie de manière fort peu efficace par des lignes de bus urbains soumis aux divers aléas de la circulation routière. Elle laisse aussi de côté les communes au-delà, et pour lesquelles, les transports en commun sont définitivement plombés par des temps de parcours prohibitifs. Un autre point délicat l’économie extrême qui a présidé à la réalisation des prolongements de la ficelle dans les années 1970-80. Ainsi, même avec le trafic passager actuel somme toute peu important de 33 000 personnes par jour, les quais de la station Hôtel de Ville s’avèrent bien étroits et courts. Cette station sera difficile à agrandir, mais pourtant cela sera nécessaire à court terme, même sans allongement de la ligne, simplement pour des rasons évidentes de sécurité. Ne parlons même pas des stations Croix-Paquet et Croix-Rousse qui, du fait de leur configuration, sont quasiment inextensibles pour accueillir des rames plus longues. La dernière citée étant coincée entre deux courbes de 80 mètres de rayon soit le minimum de ce qui existe sur le réseau. Au vu de ces contraintes, on pourrait être tenté de trouver une autre solution pour faire descendre les rames arrivant du plateau, que ce soit par le percement d’un tunnel plus long évitant le recours à la crémaillère (solution beaucoup plus coûteuse que les adaptations envisagées, vu sa longueur de l’ordre de 1 500 mètres, avec certainement des allongements de temps de parcours.), ou le passage en tramway par le cours général-Giraud. (solution peut-être plus économique, mais se traduisant par une augmentation du temps de parcours, et des distances de correspondances avec le métro.) Bref, en un mot comme en cent, la réutilisation de l’infrastructure actuelle est la meilleur solution socio-économique. Il faut donc répondre à deux problématiques distinctes. Tout d’abord, il faut réaménager la station Hôtel de Ville pour assurer dès à présent une meilleure sécurité aux passagers (quais plus larges en particulier), et une plus grande souplesse d’exploitation (avoir un terminus réellement à 2 voies). Cet agrandissement indispensable est dans tous les cas de figure un préalable à une éventuelle prolongation de la ligne. Ensuite, il faut réaliser ce prolongement nécessaire, pour drainer correctement les populations du plateau Nord, et ce d’autant plus que des opérations urbanistiques d’envergure sont prévues dans ce secteur… Voyons tout de même ce qu’il serait possible de faire pour améliorer la productivité de cette ligne en matière d’offre de transport…
Pour son métro, après quelques tergiversations et des pressions amicales de l’État, l’agglomération lyonnaise a choisi le roulement sur pneumatiques, nouveauté alors porté par la RATP. Le 2 mai 1978 ouvrent ainsi deux lignes équipée de cette technologie. La première, appelée ligne A sur l’axe historiquement très fréquenté de Perrache à Laurent-Bonnevay et la seconde complémentaire baptisée ligne B de Charpennes – Villeurbanne à la Part-Dieu. Ces deux ligne sont naturellement venu compléter très largement l’embryon que constituait depuis 1974 la ligne C à crémaillère vers la Croix-Rousse. Au début des années 1990 s’est ajouté la grande traversée Est-Ouest de Gorge de Loup à Grange Blanche qu’est la ligne D dotée d’un pilotage automatique intégral dont la naissance a été longue et douloureuse. Le réseau s’est ensuite allongé sans création de ligne nouvelle au rythme des disponibilités budgétaires du SyTRAL. Symbole de la modernité du métro de Lyon, la ligne D, pourvue d’un automatisme intégral. Rame n°28 (doublet 355-356) à la station Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean le 11 avril 2010. Le réseau de métro sur pneus lyonnais Date d’inauguration29 avril 1978 Date d’ouverture2 mai 1978 Dernier prolongement20 octobre 2023 (ligne B à Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon Sud) Longueur du réseau (en 2023)33 875 mètres (hors métro C et funiculaires) Nombre de stations (en 2023)(Sans double compte)38 (hors métro C et funiculaires) Fréquentation (en 2006)674 766 passagers environ quotidiennement Écartement des rails1 435 millimètres PropriétaireSYTRAL MOBILITÉS ExploitantKeolis-Lyon
Les lignes A et B du métro forment un ensemble très difficilement dissociable. Leurs premiers tronçons respectifs ont été ouverts en même temps, le 2 mai 1978. Elles possèdent un unique dépôt-atelier et étaient exploitées indistinctement avec les mêmes rames jusqu’au 24 juin 2021, date à laquelle le pilotage automatique intégrale a été mis totalement en service sur la ligne B. Elles constituent une bonne part de l’armature du réseau de transport en commun, en desservant à elles un grand nombre de points névralgiques de l’agglomération. Cette situation leur vaut une fréquentation importante. Perrache à Vaulx-en-Velin – La Soie Date d’inauguration28 avril 1978 Date d’ouverture2 mai 1978 Prolongements(date d’ouverture et longueur)2 octobre 2007 (1 km) Longueur9 873 mètres Distance moyenne entre stations630 mètres environ(minimum : 356 m ; maximum : 988 m) Fréquentation(en 2006)244 195 passagers quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus19 minutes Vitesse commerciale24,5 km/h Fréquence en heure de pointe2 minutes 30 secondes Fréquence en heure creuse4 minutes 30 secondes Communes desserviesLyon (1e, 2e, 6e), Villeurbanne, Vaulx-en-Velin Nombre de stations14 Matériel roulantMPL75 PropriétaireSYTRAL MOBILITÉS ExploitantKeolis-Lyon (TCL) Charpennes – Charles-Hernu à à Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon Sud Date d’inauguration28 avril 1978 Date d’ouverture2 mai 1978 Prolongements(date d’ouverture et longueur)14 septembre 1981 (2 300 mètres)4 septembre 2000 (2 500 mètres)11 décembre 2013 (1 795 mètres)20 octobre 2023 (2 700 mètres dont 2 300 ouverts au public) Longueur10 394 mètres Distance moyenne entre stations775 mètres environ(minimum : 442 m ; maximum : 1 675 m) Fréquentation(en 2006)133 976 passagers quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus17 minutes Vitesse commerciale27 km/h Fréquence en heure de pointe3 minutes 30 secondes Fréquence en heure creuse4 minutes Communes desserviesLyon (3e, 6e, 7e), Oullins, Saint-Genis-Laval, Villeurbanne Nombre de stations12 Matériel roulantMPL16 PropriétaireSYTRAL MOBILITÉS ExploitantKeolis-Lyon (TCL)
Longue de 10 kilomètres, la ligne A possède 14 stations. Desservant la presqu’île, centre historique de Lyon, sur une bonne partie de sa longueur, elle la relie au centre de Villeurbanne, deuxième ville de l’agglomération avant d’atteindre un quartier périphérique de Vaulx-en-Velin. Elle assure aussi au travers de ses stations extrêmes de Perrache et de Vaulx-en-Velin La Soie des interconnections efficaces avec les lignes de bus reliant les banlieues sud-ouest et est de l’agglomération. Thermomètre de la ligne A du métro en 2021.
Longue de plus de dix kilomètres, la ligne B possède douze stations. Elle constitue l’axe structurant de la rive gauche. C’est aussi depuis le 11 décembre 2013 l’infrastructure efficace de désenclavement du sud-ouest lyonnais désormais relié au centre directeur de la Part-Dieu. Elle dessert donc les 3e, 6e et 7e arrondissements de Lyon, Oullins, Saint-Genis-Laval et, à la station Charpennes, la limite entre Lyon et Villeurbanne. Elle relie aussi entre elles trois gares de l’agglomération et donne la correspondance à la plupart des autres lignes ferroviaires du réseau TCL. Thermomètre de la ligne B du métro en octobre 2023.
Première ligne de métro automatique sans portes palières et à gabarit large au monde, plus longue ligne de métro de l’agglomération, mais aussi la plus fréquentée, sa naissance eu lieu dans la douleur. Il faut dire que les couches géologiques n’ont pas épargné les constructeurs qui ont utilisé l’un des premiers tunneliers à pression de boues. Le pilotage automatique fut aussi source de difficultés sérieuses, tant et si bien que la ligne ne fut ouverte que partiellement le 9 septembre 1991 et en conduite manuelle pendant un an. Aujourd’hui, après de nombreux réglages, elle assure un service de qualité tout au long de ses 13,6 kilomètres jalonnés par 15 stations, avec une fréquence aux deux minutes en heures de pointe. Gare de Vénissieux à Gare de Vaise Date d’inauguration31 août 1992 Date d’ouverture9 septembre 1991 Prolongements(date d’ouverture et longueur)11 décembre 1992 (4 800 mètres)28 avril 1997 (1 600 mètres) Longueur13 608 mètres Distance moyenne entre stations856 mètres environ(minimum : 306 m ; maximum : 1 682 m) Fréquentation(en 2006)296 595 passagers quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus24 minutes Vitesse commerciale31 km/h Fréquence en heure de pointe2 minutes Fréquence en heure creuse2 minutes 50 secondes Communes desserviesLyon (2e, 3e, 5e, 7e, 8e, 9e), Vénissieux Nombre de stations15 Matériel roulantMPL85 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Ligne traversant le centre de l’agglomération du nord-ouest au sud-est, le métro D dessert au passage le cœur historique à Saint-Jean et Bellecour. Elle en profite pour relie le quartier hospitalier de Grange Blanche aux secteurs centraux, tout en désenclavant la commune de Vénissieux. Elle a enfin la particularité (relativement peu fréquente dans le monde) de desservir 3 gare sur son trajet. Thermomètre de la ligne D du métro en 2019.
Le nouveau réseau de tramway de Lyon a été ouvert au public le 18 décembre 2000, lors de la vague de renaissance du tram en France. La communauté urbaine a choisi de réintroduire le tram pour deux raisons. Tout d’abord, elle était confrontée à un faible niveau de ressources financières, ce qui excluait tout prolongement important du métro. Ensuite, il fallait enfin desservir de manière efficace les grands pôles universitaires périphériques de La Doua à Villeurbanne, et de l’université Lyon II à Bron. Ceci a donné naissance à 2 lignes : T1 entre Perrache et la Doua, et T2 entre Perrache et Porte des Alpes. Ces deux lignes, fortement décriées avant leur construction ont été conçues et achevées en un temps très court, de 3 à 4 ans entre les premiers plans et l’inauguration. Maintenant acceptées et appréciées par les lyonnais, elles ont été prolongées et de nouvelles lignes viennent s’ajouter au fil du temps. Cet ensemble en développement, principalement sur la rive gauche du Rhône, constitue un réseau appelé à se densifier. Représentant la dualité d’exploitants du réseau de tramway de Lyon, les rames n°857 (TCL) et 101 (Rhônexpress) à la station Part-Dieu – Villette. Le réseau de tramway lyonnais Date d’inauguration18 décembre 2000 Date d’ouverture2 janvier 2001 Dernier prolongement1er février 2021 (T7) Longueur du réseau (en 2019)71,3 km Nombre de lignes (en 2019)8 (+3 événementielles) Nombre de stations (en 2019)(Sans double compte)104 Nombre de rames en service113 dont :73 Citadis TGA 30234 Citadis 4026 Tango Rhônexpress Fréquentation (en 2010)244 000 passagers environ quotidiennement Écartement des rails1 432 millimètres sur les lignes construites avant 20051 435 millimètres sur les lignes construites depuis 2005 PropriétaireSyTRAL ExploitantsKéolis-Lyon (TCL)Transdev Rail Rhône (Rhônexpress)
Première ligne marquant le retour du tram à Lyon, elle a été ouverte le 2 janvier 2001 simultanément avec la ligne T2. Connaissant d’emblée un succès massif, elle a été prolongée une première fois le 15 septembre 2005 au sud de Perrache de manière à entamer le désenclavement de ce quartier de la confluence alors en devenir. Le 29 février 2014, elle a été une nouvelle fois prolongée pour relier la confluence au métro B à Gerland par un nouveau pont sur le Rhône. Longue de 11,7 kilomètres et jalonnée par 27 stations, elle irrigue la partie Est de la ville de Lyon et pénètre sur Villeurbanne pour traverser les quartiers longtemps mal desservis du Tonkin et du campus universitaire de la Doua. La rame n°848 en direction de Debourg devant la Halle Tony Garnier, symbole du développement à l’époque moderne des quartiers lyonnais de la rive gauche du Rhône qui sont largement desservis par la ligne T1 (juin 2014). Debourg à La Doua – IUT-Feyssine Date d’inauguration18 décembre 2000 Date d’ouverture2 janvier 2001 Prolongements(date d’ouverture et longueur)15 septembre 2005 (1,2 km)19 février 2014 (2,2 km) Longueur11,7 km (dont 2,7 commun avec T4) Distance moyenne entre stations407 mètres environ Fréquentation (en 2006)(en octobre 2010)80 000 passagers environ quotidiennement94 000 passagers environ quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus44 minutes Vitesse commerciale15,8 km/h Fréquence en heure de pointe3 minutes 50 secondes Fréquence en heure creuse7 minutes Communes desserviesLyon (2e, 3e, 6e, 7e), Villeurbanne Nombre de stations27dont une commune avec la ligne T2,une commune avec la ligne T6,et 7 communes avec la ligne T4 Matériel roulantCitadis TGA 302 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Ligne de tram reliant les deux grandes gares de Lyon que sont Perrache et Part-Dieu au campus universitaire de La Doua sur Villeurbanne, elle joue aussi le rôle de ligne de désenclavement du secteur de la Confluence et de desserte des quartiers de la rive gauche en assurant un cabotage entre eux. Thermomètre de la ligne T1 en 2021.
Seconde ligne marquant le retour du tram à Lyon, ouverte le 2 janvier 2001 entre Perrache et Porte des Alpes, simultanément avec la ligne T1. Elle connaît d’emblée un succès massif grâce à la desserte du site universitaire brondillant. Elle est prolongée le 27 octobre 2003 vers l’est en direction du centre de Saint-Priest. Puis, le 24 mars 2021 elle est prolongée à son autre extrémité jusqu’à l’hôtel de région. Longue de 16 kilomètres et jalonnée par 32 stations, elle irrigue la partie sud-est de la ville de Lyon en passant par les pôles importants du Bachut, de Grange Blanche et crée un lien fort avec les communes périphériques de Bron et Saint-Priest, en desservant à la fois l’hôpital du Vinatier, le centre-ville des deux communes ainsi que l’université Lyon II. La ligne T2 est marquée par de très longs alignements comme par exemple le long du site de l’hôpital du Vinatier, sur l’avenue Franklin-Roosevelt à Bron où la rame n°851 progresse à bonne allure en direction de Perrache après son départ de la station Essarts-Iris (octobre 2015). Hôtel de Région – Montrochet à Saint-Priest – Bel Air Date d’inauguration18 décembre 2000 Date d’ouverture2 janvier 2001 Prolongements(date d’ouverture et longueur)27 octobre 2003 (5 km)24 mars 2021 (1,2 km) Longueur16,1 km (dont 3,2 commun avec la ligne T5 et 1,2 avec la ligne T1) Distance moyenne entre stations478 mètres environ Fréquentation (en 2006)(en octobre 2010)80 000 passagers environ quotidiennement88 000 passagers environ quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus52 minutes Vitesse commerciale18,5 km/h Fréquence en heure de pointe3 minutes 30 secondes Fréquence en heure creuse7 minutes Communes desserviesLyon (2e, 7e, 8e), Bron, Saint-Priest Nombre de stations32dont 4 communes avec la ligne T1et 7 communes avec la ligne T5 Matériel roulantCitadis TGA 302 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Longue ligne de desserte du sud-est de l’agglomération, le tram T2 part de la gare de Perrache pour, après avoir franchi le Rhône, s’élancer sur les avenues rectilignes de la rive gauche. La ligne dessert les pôles majeurs du Bachut, de Grange Blanche, avant de rallier le centre de Bron puis l’université Lyon II et le centre commerciale de la Porte des Alpes et d’atteindre Saint-Priest. Thermomètre de la ligne T2 en 2021.
La ligne T3 du tramway de Lyon, longue initialement de 14,7 kilomètres et ouverte le 4 décembre 2006, est atypique. Il s’agit d’une ligne de desserte de la banlieue est de l’agglomération, en traversant Villeurbanne, Vaulx-en-Velin par son quartier en devenir de La Soie, avant de passer par les centres de Décines et Meyzieu pour aboutir dans une zone industrielle. Son implantation sur l’emprise d’une ancienne voie ferrée, en site protégé autorise des vitesses plus élevées que sur les autres lignes. Le faible nombre de station (une dizaine soit moins d’une par kilomètre) lié au contexte urbain des secteurs traversés renforce cet aspect. Cette rapidité permet de rêver à son prolongement futur par des liaisons rapides entre le centre de l’agglomération et le Nord-Isère. Enfin, dernière particularité, les voies de cette ligne sont empruntée depuis l’été 2010 par les convois d’un deuxième opérateur pour la desserte express de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Rame quittant la station Vaulx-en-Velin – La Soie en direction de Meyzieu – ZI, avec en arrière-plan le château d’eau redécoré par la Cité de la Création (septembre 2008). Part-Dieu à Meyzieu Les Panettes Date d’inauguration27 novembre 2006 Date d’ouverture4 décembre 2006 Prolongements(date d’ouverture et longueur)10 juin 2014 (300 mètres) Longueur15 km Distance moyenne entre stations1 450 mètres environ Fréquentation (en 2006)(en octobre 2010)24 000 passagers environ quotidiennement27 000 passagers environ quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus24 minutes Vitesse commerciale38 km/h Fréquence en heure de pointe6 minutes Fréquence en heure creuse15 minutes30 minutes après 21h Communes desserviesLyon (3e), Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines-Charpieu, Meyzieu Nombre de stations11 Matériel roulantCitadis 402 (n°874 à 886) PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
La ligne T3, longue de 15 kilomètres, a une vocation de desserte express de la banlieue Est de l’agglomération lyonnaise depuis le centre économique de la Part-Dieu. Elle traverse le Sud de Villeurbanne, Vaulx-en-Velin par son quartier en développement de La Soie, avant de passer par les centres de Décines et Meyzieu pour aboutir dans une zone industrielle. Thermomètre de la ligne T3 en février 2021.
Quatrième ligne de tram de l’agglomération, elle a été ouverte le 20 avril 2009. Elle dessert le plateau des Minguettes, le centre de Vénissieux. Elle donne correspondance au métro D à la gare de Vénissieux avant de filer vers le quartier des États-Unis, et de se terminer à proximité du cimetière de la Guillotière, en correspondance avec la ligne de tram T2. En septembre 2013, elle a été prolongée vers le nord avec son raccordement à la ligne T1 par la station Part-Dieu – Villette des lignes T3/Rhônexpress. Cette interconnexion permet aux rames de la ligne T4 de rejoindre La Doua – Gaston-Berger en passant par les Charpennes. La rame n°873 en direction de Hôpital Feyzin Vénissieux devant la fresque de Shanghai, 22 boulevard des États-Unis à Lyon (avril 2013). La Doua - Gaston-Berger à Hôpital Feyzin Vénissieux Date d’inauguration20 avril 2009 Date d’ouverture20 avril 2009 Prolongements(date d’ouverture et longueur)2 septembre 2013 (5,4 km, dont 2,7 commun avec T1) Longueur15,4 km dont 2,7 commun avec T1 Distance moyenne entre stations510 mètres environ Fréquentation(octobre 2010)(estimation septembre 2013)35 000 passagers quotidiennement39 000 passagers quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus48 minutes Vitesse commerciale19,3 km/h (estimation) Fréquence en heure de pointe7 minutes Fréquence en heure creuse15 minutes Communes desservies Feyzin, Lyon (3e, 8e), Vénissieux, Villeurbanne Nombre de stations29dont 7 communes avec la ligne T1et une commune avec les lignes T3 et Rhônexpress Matériel roulantCitadis TGA 302Citadis 402 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
La ligne T4 constitue quasiment une rocade en proche périphérie est du centre de l’agglomération. Elle part du campus de La Doua sur la commune de Villeurbanne, passe par les Charpennes, puis le côté Villette de la Part-Dieu avant d’atteindre la Manufacture des tabacs et de franchir l’avenue Berthelot au niveau de la place Mendès-France. Elle se mue alors en ligne radiale de desserte du sud de l’agglomération en suivant les avenues rectilignes du 8e arrondissement au travers du quartier des États-Unis. Elle passe ensuite sur Vénissieux, à proximité du centre commercial à côté du boulevard Laurent-Bonnevay, puis de la gare avant de grimper sur le plateau des Minguettes, et d’atteindre son terminus tout au nord de la commune de Feyzin. Thermomètre de la ligne T4 en 2019.
Branche de la seconde ligne de tramway lyonnaise inaugurée le 17 novembre 2012 et mise en service le même jour entre Grange-Blanche et Eurexpo. Elle est en tronc commun avec la ligne T2 entre Grange-Blanche et Les Alizés. Longue de 7 kilomètres et 11 station dont respectivement 3,2 et 7 commun avec la ligne T2, elle irrigue la ville de Bron d’ouest en est en passant par l’hôpital du Vinatier, le centre-ville et les quartiers est, pour aboutir à Eurexpo sur la commune de Chassieu. Jusqu’au 4 octobre 2020, en dehors des périodes de salons, elle ne desservait pas Eurexpo et faisait son terminus à la station Parc du Chêne. La rame n°809 en direction de Grange Blanche sur la place Baptiste-Curial à Bron (novembre 2012). Grange-Blanche à Eurexpo Date d’inauguration17 novembre 2012 Date d’ouverture17 novembre 2012 Prolongements(date d’ouverture et longueur)– Longueur7 km dont 3,2 commun avec la ligne T2 Distance moyenne entre stations700 m ètres environ Fréquentation (prévision)5 000 passagers quotidiennement en période normale10 000 passagers quotidiennement lors des salons Temps de trajet de terminus à terminus15 minutes (terminus Parc du chêne)20 minutes (terminus Eurexpo) Vitesse commerciale21 km/h Fréquence en heure de pointe10 minutes Fréquence en heure creuse15 à 30 minutes Communes desserviesLyon (3e, 8e), Bron, Chassieu Nombre de stations11dont 7 communes avec la ligne T2 Matériel roulantCitadis TGA 302 et 402 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Ligne complémentaire au départ de Grange Blanche, en correspondance avec la ligne de métro D, et le tramway T2. Elle dessert Bron et le parc des exposition Eurexpo à Chassieu. Thermomètre de la ligne T5 en 2019.
Ligne de rocade en rive gauche du Rhône entre le sud-est et l’est de l’agglomération, elle relie Gerland au centre hospitalier Lyon-Est en passant par les quartiers de Moulin à Vent, des États-Unis et Mermoz. Ligne de périphérie, la ligne T6 ne côtoie que des monuments écartés du centre-ville pour des raisons sociologiques ou politiques plus ou moins avouables. La rame n°815 en direction de Hôpitaux Est – Pinel circule sur le boulevard Pinel et passe devant la grande mosquée de Lyon, en limite de Lyon 8e et Bron (juin 2020). Debourg à Hôpitaux Est – Pinel Date d’inauguration22 novembre 2019 Date d’ouverture22 novembre 2019 Prolongements(date d’ouverture et longueur)‑ Longueur6,7 km Distance moyenne entre stations500 mètres environ Fréquentation (prévision)24 000 passagers quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus21 minutes Vitesse commerciale19 km/h Fréquence en heure de pointe10 minutes Fréquence en heure creuse15 à 30 minutes Communes desserviesLyon (3e, 7e, 8e), Bron, Vénissieux Nombre de stations14 Matériel roulantCitadis TGA 302 et 402 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Ligne de rocade partant de Debourg, en correspondance avec la ligne de métro B, et le tramway T1. Elle dessert les 7e et 8e arrondissements de Lyon, passe en limite de Bron pour rejoindre les Hôpitaux Est. Thermomètre de la ligne T6 en 2019.
La ligne T7 du tramway de Lyon, a été conçue par l’emploi des infrastructures existantes de la ligne T3 et des lignes de desserte du stade de Décines-Charpieu. Elle a été créée pour desservir à longueur d’année le pôle de loisir et le stade de l’OL à Décines-Charpieu depuis le terminus de la ligne A du métro de Vaulx-en-Velin – La Soie. Elle permet aussi de décharger partiellement la ligne T3 du tramway en assurant un renfort de la desserte de Décines. Elle ne fonctionne que lorsque la desserte évènementielle du stade n’est pas activée. Le lieu emblématique de la ligne T7 est le mail André-Malraux à Décines-Charpieu devant le stade privé de l’Olympique Lyonnais où la rame n°857 quitte la station Décines OL Vallée (mars 2021). Vaulx-en-Velin – La Soie à Décines OL Vallée Date d’inauguration1er février 2021 Date d’ouverture1er février 2021 Prolongements(date d’ouverture et longueur)– Longueur6 km (dont 5,4 communs avec les lignes T3 et Rhônexpress) Distance moyenne entre stations2000 mètres environ Fréquentation– passagers environ quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus10 minutes Vitesse commerciale36 km/h Fréquence en heure de pointe15 minutes Fréquence en heure creuse30 minutes Communes desserviesVaulx-en-Velin, Décines-Charpieu Nombre de stations4 Matériel roulantCitadis 302 (n°801 à 873) PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Ligne de tram reliant le terminus de la ligne A du métro à Vaulx-en-Velin au pôle de loisir de l’OL à Décines-Charpieu, permettant de décharger la ligne T3 d’une partie de ses passagers. Thermomètre de la ligne de tram T7 en 2021.
Il s’agit de trois lignes événementielles mises en service en janvier 2016 qui ne fonctionnent que lors de manifestations au Grand Stade de Décines-Charpieu. Elles empruntent les infrastructures communes aux lignes T3 et Rhônexpress et un court débranchement vers le stade. Lorsque ces lignes fonctionnent, la ligne T3 est perturbée, son terminus est ramené à Meyzieu ZI et la ligne T7 ne circule pas. La rame n°824 arrivant à la station Parc Olympique Lyonnais (rebaptisée depuis Décines OL Vallée) côté Part-Dieu et passant derrière le poste de manœuvres local (octobre 2015). ! Tarification spéciale ¡ Part-Dieu – Villette Sud, Vaulx-en-Velin – La Soie et Meyzieu – Les Panettes à Décines OL Vallée Date d’inauguration1er décembre 2015 Date d’ouverture9 janvier 2016 Prolongements(date d’ouverture et longueur)– Longueur15 km dont 600 mètres résevés à la desserte du stade Distance moyenne entre stationsN/A Fréquentation (prévision)13 100 passagers aller et retour lors des manifestation au stade(6 000 entre la Part-Dieu ou la Soie et le stade, 7 100 entre Meyzieu et le stade) Temps de trajet de terminus à terminus(théoriques)22 minutes (terminus Part-Dieu-Villette-Sud)10 minutes (terminus Vaulx-en-Velin – La Soie)9 minutes (terminus Meyzieu – Les Panettes) Vitesse commercialeN/A Fréquence en heure de pointeN/A Fréquence en heure creuseN/A Communes desserviesLyon (3e), Vaulx-en-Velin, Décines-Charpieu, Meyzieu Nombre de stations4dont 1 commune avec les lignes T3 et Rhônexpress Matériel roulantCitadis TGA 302 et 402 PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Lignes de tram événementielles, elles ne fonctionnent que lorsque le grand stade privé de Décines-Charpieu accueille une manifestation sportive, un concert, ou toute autre animation attirant beaucoup de public. Elles relient cet équipement au 3e arrondissement de Lyon, ainsi qu’au terminus de la ligne A du métro à Vaulx-en-Velin, et au parking des Panettes à l’extrémité de la ligne T3 sur la commune de Meyzieu. Thermomètre des lignes de tram événementielles desservant le Parc OL en 2021.
Rhônexpress est l’aboutissement de plus de 30 ans de réflexion, qui ont débuté vers la fin des années 1970, autour de la création d’une desserte par un système de transport en commun performant entre Lyon et son aéroport international. Ouverte le 9 août 2010, cette ligne circule sur les mêmes voies que le tramway urbain T3 installées sur les emprises de l’ancien CFEL sur les 2/3 de son parcours. Elle pique ensuite à travers champs sur une emprise entièrement nouvelle contournant Pusignan par le sud-ouest afin de rejoindre l’aéroport de Lyon – Saint-Exupéry. Illusion d’un tramway aux champs traversant un bout de la plaine agricole de l’est de Lyon, qui sera un jour avalée par l’urbanisation, pour relier au plus vite la ville à son aéroport. La rame n°102 en direction d’Aéroport Lyon-Saint-Exupéry à travers champs sur la commune de Pusignan à proximité de la zone d’activité Satolas-Green (septembre 2017). ! Tarification spéciale ¡ Part-Dieu à Aéroport Lyon – Saint-Exupéry Date d’inauguration– Date d’ouverture9 août 2010 Prolongements(date d’ouverture et longueur)Néant Longueur22 km Distance moyenne entre stations7300 mètres environ Fréquentation(attendue)4 000 passagers environ quotidiennement Temps de trajet de terminus à terminus(attendu)27 minutes Vitesse commerciale49 km/h environ Fréquence en heure de pointe(de 6h à 21h)15 minutes Fréquence en heure creuse(de 5h à 6h et de 21h à minuit)30 minutes Communes desserviesLyon (3e), Vaulx-en-Velin, Meyzieu, Colombier-Saugnieu Nombre de stations4 Matériel roulantStadler Tango (n°101 à 106) PropriétaireSyTRAL ExploitantTransdev Rail Rhône
Ligne à tarification spéciale, Rhônexpress, a ouvert le 9 août 2010 avec pour unique objectif d’assurer la desserte de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry en un minimum de temps depuis le secteur de la Part-Dieu. Elle ne compte donc que deux arrêts intermédiaires, l’un au niveau du pôle de correspondance de Vaulx-en-Velin – La Soie et l’autre à Meyzieu – ZI, terminus de la ligne T3 jusqu’au 9 juin 2014. Elle a nécessité la construction d’une nouvelle infrastructure de 7 kilomètres de long contournant Pusignan par le sud-ouest afin de relier Meyzieu – ZI à l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Thermomètre de la ligne Rhônexpress en 2021.
Les funiculaires, qui par synecdoque ont été réduits à l’image de leur câble de traction, sont devenues des « ficelles » pour les lyonnais. Ces ficelles sont totalement implantées dans le paysage urbain de la ville coincée entre ses deux « collines ». Celle qui travaille, la Croix-Rousse, qui est en fait l’extrémité du plateau de la Dombes, et celle qui prie, Fourvière. Ces vallonnements importants de l’espace urbain ont incité très tôt à chercher des solutions pour faciliter la circulation entre les différents niveaux de la ville. C’est ainsi que la première ficelle a été ouverte bien avant que la première ligne de tram lyonnais ne soit construite. Lyon a donc été pourvu au fil du temps de cinq ficelles. Deux montant à la Croix-Rousse, et trois à Fourvière. Actuellement, trois subsistent sous une forme ou sous une autre. Une grimpant à la Croix-Rousse sous forme de métro à crémaillère, et les deux autres modernisées s’agrippant aux pentes de Fourvière.
Cela a été la première ficelle de Lyon, ouverte en 1862 et l’un des tout premiers funiculaires urbain dédié au transport de passagers au monde. (Un chemin de fer urbain à traction funiculaire avait été ouvert en 1840 entre Londres et Blackwal par Robert Stéphenson, de même un funiculaire touristique avait été ouvert en 1845 à Niagara Falls (USA) et dès les débuts des chemins de fer des plans inclinés réservés au transport des marchandises ont existé.) Elle a malheureusement été fermée à la fin 1967 et son tunnel transformé en voie routière. Chemin de fer de Lyon à la Croix-Rousse Date déclaration d’utilité publique26 mars 1859 Date d’inauguration1er juin 1862 Date d’ouverture3 juin 1862 Date de fermeture31 décembre 1967 Date de déclassement1972 Longueur489 mètres Nombre de stations2 Matériel roulantCabines pour les passagersTrucks pour les véhicules routiers Énergie utiliséeVapeur (de 1862 à 1915)Électrique (de 1915 à 1967) Commune desservieLyon (1er)
Deuxième funiculaire urbain a être ouvert à Lyon et premier à monter sur les hauteurs de Fourvière, c’est certainement celui qui a eu l’histoire la plus agitée. D’abord funiculaire, puis ensuite chemin de fer à crémaillère et enfin (définitivement ?) funiculaire. Il assure aujourd’hui un service intensif digne d’un métro. Cabine n°401-403 arrivant à la station Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean se préparant à franchir le pont sur la rue Tramassac (juillet 2017). Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean à Saint-Just Date d’inauguration7 août 1878 Date d’ouverture8 août 1878 Longueur783 mètres Temps de trajet de terminus à terminus3 minutes 20 secondes Fréquence en heure de pointe7 minutes (depuis septembre 2017)5 minutes (avant) Fréquence en heure creuse12 minutes (depuis septembre 2017)10 minutes (avant) Commune desservieLyon (5e) Nombre de stations3 Matériel roulantCabines à deux caisses PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Inauguré le 12 avril 1891 et ouvert au public le même jour à midi, c’est le troisième funiculaire à partir à l’assaut des pentes des collines lyonnaises. C’est la deuxième (et dernière) ligne à grimper à la Croix-Rousse. Construite par la Compagnie du chemin de fer de Lyon-Croix-Paquet à Lyon-Croix-Rousse, elle a été rachetée par l’OTL et intégrée dans son réseau en 1914. Fermée le 2 juillet 1972, elle est transformée en ligne à crémaillère et prolongée à chaque extrémité. Ses emprises constituent maintenant une partie de celles de la ligne C du métro. Chemin de fer de Lyon-Croix-Paquet à Lyon-Croix-Rousse Date déclaration d’utilité publique24 décembre 1887 Date d’inauguration et d’ouverture12 avril 1891 Date de fermeture2 juillet 1972 Longueur474 mètres Nombre de stations2 Matériel roulantCabines pour les passagersTrucks pour les véhicules routiers Énergie utiliséeVapeur (de 1862 à 1906)Électrique (de 1906 à 1972) Commune desservieLyon (1er)
Deuxième funiculaire à grimper sur la colline de Fourvière, c’est, de toutes les installations de ce type à Lyon, celle qui est en plus forte pente. Son rôle principal est moins de desservir une population importante, que de relier la basilique à la ville qui est à ses pieds. Cabine n°2 arrivant à la station Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean se préparant à franchir le pont sur la rue Tramassac (juillet 2017). Vieux Lyon – Cathédrale Saint-Jean à Fourvière Date d’inauguration– Date d’ouverture6 septembre 1900 Longueur427 mètres Temps de trajet de terminus à terminus2 minutes Fréquence en heure de pointe4 minutes Fréquence en heure creuse10 minutes Commune desservieLyon (5e) Nombre de stations2 Matériel roulantCabines Von-Roll et Gangloff PropriétaireSyTRAL ExploitantKéolis-Lyon (TCL)
Thermomètre du funiculaire de Fourvière en 2011
Le dernier funiculaire mis en service à Lyon est aussi celui qui aura connu le destin le plus bref, avec seulement 37 ans d’existence. Il faut dire qu’en dehors de la période de la Toussaint, la plupart de ses passagers n’effectuaient qu’un aller sans retour puisqu’il desservait principalement et quasi-exclusivement un cimetière. Comme ce funiculaire est très intimement lié à la ligne de tram qui le prolongeait, il est logique de les étudier ensemble. Chemin de fer de Saint-Paul à Fourvière et à Loyasse Date déclaration d’utilité publique14 décembre 1896 Date d’ouverture31 octobre 1900 Date de fermeture25 décembre 1937 (funiculaire)18 septembre 1939 (tramway) Date de déclassement5 mai 1950 Longueur514 mètres (funiculaire)910 mètres (tramway) Nombre de stations2 (funiculaire)3 (tramway) Matériel roulant du funiculaireCabines pour les passagersTruck pour les marchandises Matériel roulant du tramway5 motrices2 remorques pour passagers1 truck funéraire Énergie utiliséeVapeur (funiculaire)Électrique (tramway) Commune desservieLyon (5e)
L’agglomération lyonnaise possède une histoire ferroviaire très riche et très précoce. La première ligne en provenance de Saint-Étienne par la rive droite du Rhône est arrivée sur la presqu’île le 25 février 1833. Il faudra ensuite attendre 1854, pour voir l’arrivée de la ligne venant de Marseille. Le réseau se développe alors rapidement, et l’étoile Ferroviaire de Lyon brille au firmament du réseau français. Signe qui ne trompe pas, elle traversera les périodes de crise du chemin de fer quasiment sans pertes. Et surtout, après une période d’environ 50 ans sans construction de ligne nouvelle, Lyon a été choisi pour être le premier terminus d’une ligne à grande vitesse. Et l’aventure se poursuit avec à la fois une envolée du trafic régional, et des projets de constructions de LGV dans un peu toutes les directions…
Centre ferroviaire très ancien, Lyon a eu sa première gare en en 1833 vers la gare d’eau de Perrache. Point de passage obligé entre le nord de la France et le sud-est, l’agglomération a vu se développer de nombreux équipement ferroviaires. Elle compte aujourd’hui 2 dépôts actif (Vénissieux et Vaise), un triage (Sibelin) et plusieurs dizaines de gares et haltes de toutes importances.
Le réseau de tramways lyonnais est né en 1879, avec sa concession par l’État et la création de la société Omnibus et Tramway de Lyon. Il s’est développé très rapidement avec 10 lignes en service à la fin 1881. Les lignes de l’OTL étaient à voie normale. À partir de 1893 les société concurrentes de l’OTL qu’étaient la Société du Tramway d’Écully, la Compagnie Lyonnaise des Tramways (CLT), le Fourvière Ouest Lyonnais (FOL), et la Compagnie du tramway électrique de Lyon-Croix-Rousse à Caluire ont créé des lignes à voie métrique. Le réseau a été progressivement unifié par le rachat des autres compagnies par l’OTL qui s’est achevé en 1914, sauf pour le tramway de Lyon à Neuville, mais sur le plan technique, les deux écartements de voie ont demeuré. Il a connu son apogée avec 34 lignes des années 1916 à 1935, avant de décliner jusqu’à la fermeture de la ligne suburbaine du Train Bleu (de Pêcherie à Neuville) en 1957 qui était la dernière.
La société des Omnibus et Tramways de Lyon (OTL), héritière de la CLO a régné sur les transports collectifs urbains lyonnais pendant 86 ans entre 1879 et 1966. Elle a bâti le premier et plus étendu réseau de tramway de Lyon. Au départ les voitures étaient tractés par des chevaux, puis au tournant du XXe siècle, les lignes ont été électrifiées permettant la circulation de motrices électriques. L’OTL a ensuite su s’assurer le monopole par le rachat de ses concurrents. Ainsi, le réseau a atteint à son apogée, de 1916 à 1935, une longueur cumulée respectable de 355,726 kilomètres (y compris les funiculaires et les lignes de Vaugneray et Mornant). Il s’étendaient alors des Monts du lyonnais à l’Île Crémieu et de la Dombes aux confins industrieux du sud de l’agglomération. Il a cependant connu un déclin sur le plan financier après la première guerre mondiale. Le manque d’entretien et l’obsolescence du matériel ont conduit à l’abandon progressif du réseau de tramway urbain entre 1935 et 1956.
Le réseau de tramways lyonnais a été constitué très rapidement, puisque les dix lignes constituant son noyau ont étés concédées en même temps en 1879, à l’OTL et ont toutes été ouvertes avant la fin 1881. Les différentes sociétés concurrentes ont construit la quasi-totalité de leurs réseaux de 1889 à 1900. Leur rachat, ainsi que des extensions complémentaires ont permis au réseau de tramway de l’OTL, d’atteindre un total de 33 lignes exploitées simultanément de 1914 à 1935. Malgré une durée totale d’exploitation de plus de 75 ans, le tracé des différentes lignes a connu une stabilité certaine, avec essentiellement des prolongements, et quelques rares fusions-absorptions. C’est cette absence d’innovation, l’obsolescence et l’usure globale du matériel, ainsi que la concurrence acharnée des autocaristes qui ont entraîné le réseau dans une spirale rapide de déclin à partir de 1935. Ce réseau ayant façonné durablement la ville – Par exemple la ligne A du métro reprend exactement l’itinéraire de la ligne 7 du tramway – et ayant orienté son développement jusqu’à aujourd’hui, il est intéressant d’étudier l’évolution de chacune des lignes jusqu’à leur démantèlement. Les différentes fiches qui suivent sont forcément incomplètes et lacunaires. Des informations et illustrations viendront s’ajouter au fil du temps. Les noms des terminus de lignes indiqués sont ceux de la première ouverture. Les terminus ont ensuite varié en fonction des prolongements successifs.
Lyon n’a pas vraiment eu de chance avec les expositions universelles organisées par la ville. La première, programmée pour 1871 en pleine guerre de 1970, s’est tenue finalement en 1872, a été écourtée et s’est terminée sur un naufrage financier majeur. La deuxième, en 1894 a vu l’assassinat du président de la république Sadi Carnot le 24 juin 1894 alors qu’il était venu l’inaugurer officiellement. La troisième, en 1914 a elle été interrompue prématurément par le déclenchement de la première guerre mondiale et la mobilisation générale. Cependant, toutes ont donné lieu à des plans de transport renforcés pour acheminer les visiteurs notamment, pour les deux dernières par l’installation temporaire de lignes de tramway. Ce sont ces développements originaux et temporaires des réseaux ferrés qui sont présentés ici.
Les promoteurs de la Compagnie des chemins de fer de l’Est de Lyon (CFEL) avaient l’ambition de construire une ligne reliant Lyon à Chambéry. Mais le PLM, tout puissant, ne pouvait accepter cette concurrence. Le CFEL dû donc en rabattre, et se contenter d’une ligne d’intérêt local, concédée en 1877, mise en service le 23 octobre 1881, et dont le terminus était à Saint-Genix-sur-Guiers. Par la suite, le réseau s’est ramifié vers Montalieu, Jallieu et Amblanieu. Cet ensemble de chemin de fer est resté très dynamique pour le transport du fret – les circulations voyageurs ont disparues en 1947 – jusqu’à la fin de la concession en 1976. Par la suite, le trafic déclina, et le département de l’Isère décida l’abandon de la voie sur son territoire. Cet abandon fut effectif le 1er juillet 1987. En juin 2004, le dernier train circula sur la partie de la ligne située dans le Rhône. Cependant, cette infrastructure traversant l’Est de l’agglomération lyonnaise a suscité un intérêt pour des dessertes périurbaines dès la fin des années 1970. Après deux décennies de tractations et de projets avortés, la ligne entièrement reconstruite à double voie jusqu’à Meyzieu a été mise en service le 4 décembre 2006 et fait maintenant partie du réseau de tramway de l’agglomération sous l’indice T3. Sur cette infrastructure circule aussi depuis le 9 août 2010 la ligne Rhônexpress assurant la desserte de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
Tramways de l’Ouest du Dauphiné (TOD) voici le nom inexact (et pourtant le plus usité) employé pour désigner les lignes de Lyon à Saint-Marcellin, avec une antenne de La Côte-Saint-André au Grand-Lemps, de Pont-de-Beauvoisin à Bompertuis, et de La Tour-du-Pin aux Avenières. Cet ensemble assez méconnu, et pas forcément très cohérent est passé successivement entre les mains de la Compagnie des Tramways du département de l’Isère, la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (SF) pour finir au sein de la Régie des Voies Ferrées du Dauphiné (VFD). C’est ce dernier réseau, qui pour des raisons de clarté dans sa gestion de son vaste réseau s’étendant sur tout le département de l’Isère, de l’Oisans à la vallée du Rhône, donna à ces lignes le nom usuel de Tramways de l’Ouest du Dauphiné. Comme tant d’autres, ce réseau secondaire, construit de manière trop économique pour être pérenne, n’a eu que vie relativement brève d’à peine 38 ans, puisque son premier tronçon est ouvert le 18 juin 1899, alors que la fermeture du dernier interviendra en 1937.