Publié le 08-04-2007 à 12h33. (mis à jour le 17-04-2016 à 18h29.)
La réalisation d’une « passante » ferroviaire à Lyon est envisageable. Elle est même indispensable pour réduire les nuisances liées au phénomènes de métropolisation et d’éloignement des secteurs d’habitat et d’activité. Certes, elle doit délaisser l’option historique du passage par le Nord de la Presqu’île, techniquement complexe, et économiquement ruineux. Cependant, le passage par les tracés ferroviaires existants est maintenant tout à fait viable, car ils sont maintenant – ou seront bientôt – dans des secteurs urbains quasiment aussi denses que le centre de la Presqu’île. De plus, cette option, outre minimiser les coûts d’implantation permet de fournir à l’agglomération une armature particulièrement forte et robuste pour les déplacements Est-Ouest qui ont toujours été sont point faible. Ceci tout en augmentant la capacité générale de transport du nœud lyonnais.
Devant tant d’avantages, il semble indispensable que les différents échelons responsables du transport ferroviaire, tant au niveau de l’agglomération qu’au niveau national, se penchent sur cette question et l’étudient en détail.