Publié le 23-11-2008 à 16h15. (mis à jour le 02-05-2013 à 16h05.)
Comme il a été décidé de ne pas équiper les stations de façades de quai munies de portes palières séparant physiquement les voies des quais où se trouvent les voyageurs, il est essentiel de pouvoir détecter toute chute d’objets ou de personnes sur la voie lorsque aucune rame n’est à quai. Les voies, sur toute la longueur des quais accessibles aux passagers, ont donc été équipées de détecteurs formant une nappes horizontale de rayons infrarouges formant un « plancher virtuel ». Les rayons sont régulièrement espacés de 3 à 7 centimètres, et la sécurité se déclenche si 2 rayons contigus plus un autre sont interrompus simultanément. Cela entraîne un arrêt immédiat de la circulation sur la voie concernée.
Ce système a eu une mise au point particulièrement délicate, avec des interruptions de circulation sur toute la ligne de plusieurs heures au début de l’exploitation. Après des réglages laborieux, il atteint maintenant une bonne fiabilité, avec peu de fausses détections et une reprise des circulation rapide. Cependant, ce système a un impact négatif sur la régularité de la ligne, au contraire des portes palières et des façades de quais qui équipent la plupart des métros automatiques de par le monde. On trouve cependant des systèmes SQV sur le Skytrain de Vancouver (Canada), le métro de Copenhague (Danemark), ainsi que sur les lignes U2 et U3 de Nuremberg (Allemagne).
Situées au milieu de chaque quai, elles sont signalées par les panneaux « Alarme » Elles portent un interphone qui aboutit au centre de contrôle des stations (CCS) du PCC et contiennent un rupteur d’urgence derrière une vitre (auparavant directement accessible) permettant de couper le courant d’alimentation du troisième rail, et donc d’arrêter les trains. En outre on y trouve aussi l’équipement permettant d’éteindre un début d’incendie (prise d’eau, extincteur, seau…)
Disposés à divers endroits des stations, ce sont des boîtiers en inox avec un bouton d’appel. Ils permettent d’entrer en contact avec un opérateur du PCC. On en trouve à proximité des portillons d’accès, des distributeurs, dans certains couloirs, ainsi que sur les quais.
Il s’agit de boîtiers de couleur verte à disposition du public à proximité des lignes de péage et permettant de donner un fonctionnement sécuritaire avec priorité dans le sens de la sortie aux portillons d’accès pour assurer l’évacuation rapide de la station en cas d’incendie.
Toutes les stations sont équipées de haut-parleurs qui permettent de diffuser des annonces. Celles-ci sont faites soit par le PCC, soit par les agents de ligne.
Il s’agit de bornes en acier inoxydable situées en général à l’extrémité du quai, que l’on repère par les trois voyants sur leur face supérieure (voyant rouge : alarme incendie, voyant blanc appel téléphonique en cours, voyant jaune : défaut dans les équipements techniques comme les escalators, valideurs, distributeurs automatiquesÉ de la station).
Ce sont un ensemble de points lumineux répartis sur chacune des stations, et qui demeurent allumés un certain temps, même en cas de coupure de courant, grâce à des batteries d’accumulateurs.
Espace en creux situé entre les rails. Cet équipement permet de réduire les risques liés aux chutes sur la voie.
Équipements très présents et reliés à la fois au CCS du PCC et à système d’enregistrement.
Le métro circule normalement à tunnel éteint (quelques lampes restent allumées, en particulier pour signaler les niches de protection). En cas de nécessité, l’intérieur des tunnels peut être éclairé avec des rampes de tubes fluorescents dont l’allumage est commandé par le PCC.
À chaque point d’accès aux tunnels du métro, et aux extrémités de stations sont disposés des détecteurs permettant de signaler au PCC que des personnes pénètrent dans les secteurs interdits au public et dangereux. En général, un déclenchement de ces alarmes conduit à une interruption du trafic, le temps qu’une vérification du tunnel ait été faite.
Il s’agit de renfoncements dans les parois dans lesquels des piétons peuvent se mettre en sécurité lors du passage d’un train.
Ce sont des canalisations qui courent sur toute la longueur des tunnels. Elles sont destinées aux pompiers. Elles peuvent être alimentées en eau à partir de branchements installés au niveau des bouches de métro. De distance en distance, elles sont équipées de raccords permettant d’y brancher les tuyaux souples des pompiers. Chaque raccord des repéré par une plaque réflectorisé très lisible dont les premières lettres sont C.S. et indiquant le P.K. (point kilométrique) en lettre noir sur fond jaune. Elles sont en plus signalées par des bandes réflectorisées verticales blanches fixées sur les parois du tunnel.