Publié le 27-02-2007 à 19h19. (mis à jour le 14-08-2019 à 18h40.)
À l’époque de la Compagnie des Dombes et des Chemins de fer du Sud-Est, la desserte était de 17 omnibus dans chaque sens sur le tronçon de Lyon-Croix-Rousse à Sathonay. En 1914, la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée faisait circuler sur cette même ligne 18 allers-retours : 2 vers Sathonay, 6 vers Bourg, 2 vers Chalon-sur-Saône, 2 vers Bellegarde-sur-Valserine et 8 vers Trévoux.
Train à vapeur entrant en gare de Caluire.
Après la première guerre mondiale, le nombre d’allers-retours était retombé à 11 : 6 vers Trévoux et 5 en direction de Bourg. L’apparition des autorails en 1936 a fait remonter le total à 15, soit : 1 vers Morez, 4 vers Bourg, 4 vers Sathonay et 6 vapeur vers Trévoux. Dès 1938, la fermeture de Sathonay à Trévoux au trafic voyageurs a fait chuter ce nombre à 9.
La seconde guerre mondiale porte un coup fatal à la ligne, puisqu’à partir de la libération, seuls sont maintenu 2 allers-retours de Lyon-Croix-Rousse à Bourg jusqu’au 16 mai 1953 et la fermeture de la section de Lyon-Croix-Rousse à Sathonay.
Le trafic marchandises dans les années 1990 et 2000 entre Sathonay et Neuville-sur-Saône est assuré selon les besoins des industriels plusieurs fois par semaine. Il représente 150 000 tonnes par an en produits chimiques divers.